Monsieur le Président, monsieur le Commissaire, chers collègues,
« Je suis très surpris de cette dramatisation. Je suis très surpris de vos propos. Vous tentez de faire croire à l’opinion qu’il y aurait un problème de sécurité juridique des investissements européens en Argentine. En vérité, contre le libre choix du gouvernement argentin, contre la souveraineté nationale du peuple argentin, vous êtes en train de défendre les intérêts d’une compagnie pétrolière privée, Repsol dont plus de la moitié du capital est entre les mains de propriétaires étrangers, qui, avec sa filiale YPF réalise en Argentine de considérables profits lui permettant de verser près de 16 milliards de dollars de dividende à ses actionnaires, organisant l’évasion fiscale pour ne pas payer d’impôt. Tout ceci sur le dos des travailleurs argentins, des populations locales, faisant fi des populations indigènes et de l’environnement.
Vous n’êtes pas ici en train de défendre les citoyens européens, ni même les intérêts d’un Etat membre, mais le capital international privé. Dites le franchement sans vous cacher derrière une quelconque sécurité juridique.
Pourquoi ne pas renverser votre question et considérer que le gouvernement argentin tente de mettre fin à la spoliation d’une partie des richesses pétrolières appartenant au peuple argentin. Pourquoi ne pas reconnaître au gouvernement argentin le droit de défendre sa souveraineté économique et politique alors que Repsol y organisait la pénurie de carburant, faute d’investissement.
Enfin, il faut rappeler ici que cette entreprise avait été privatisée au nom de la réduction de la dette argentine. Or, c’est à la suite de ces privatisations que l’Argentine est passée sous la tutelle du FMI. Comme quoi, retenez la leçon, l’austérité, les privatisations, les destructions de souveraineté, comme vous l’organisez pour la Grèce et d’autres pays, mènent au désastre.
Pour l’heure, Messieurs de la Commission et du Conseil, laissez l’Argentine maîtresse de son destin ».
Patrick Le Hyaric,
Député au Parlement européen
Vice-président du groupe de la gauche unitaire européenne
« Je suis très surpris de cette dramatisation. Je suis très surpris de vos propos. Vous tentez de faire croire à l’opinion qu’il y aurait un problème de sécurité juridique des investissements européens en Argentine. En vérité, contre le libre choix du gouvernement argentin, contre la souveraineté nationale du peuple argentin, vous êtes en train de défendre les intérêts d’une compagnie pétrolière privée, Repsol dont plus de la moitié du capital est entre les mains de propriétaires étrangers, qui, avec sa filiale YPF réalise en Argentine de considérables profits lui permettant de verser près de 16 milliards de dollars de dividende à ses actionnaires, organisant l’évasion fiscale pour ne pas payer d’impôt. Tout ceci sur le dos des travailleurs argentins, des populations locales, faisant fi des populations indigènes et de l’environnement.
Vous n’êtes pas ici en train de défendre les citoyens européens, ni même les intérêts d’un Etat membre, mais le capital international privé. Dites le franchement sans vous cacher derrière une quelconque sécurité juridique.
Pourquoi ne pas renverser votre question et considérer que le gouvernement argentin tente de mettre fin à la spoliation d’une partie des richesses pétrolières appartenant au peuple argentin. Pourquoi ne pas reconnaître au gouvernement argentin le droit de défendre sa souveraineté économique et politique alors que Repsol y organisait la pénurie de carburant, faute d’investissement.
Enfin, il faut rappeler ici que cette entreprise avait été privatisée au nom de la réduction de la dette argentine. Or, c’est à la suite de ces privatisations que l’Argentine est passée sous la tutelle du FMI. Comme quoi, retenez la leçon, l’austérité, les privatisations, les destructions de souveraineté, comme vous l’organisez pour la Grèce et d’autres pays, mènent au désastre.
Pour l’heure, Messieurs de la Commission et du Conseil, laissez l’Argentine maîtresse de son destin ».
Patrick Le Hyaric,
Député au Parlement européen
Vice-président du groupe de la gauche unitaire européenne
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